Le ROF, Registre des Ostéopathes de France, nous a récemment partagé les résultats d’études sur l’impact économique de l’ostéopathie en France.

Ces résultats sont très positifs et sont autant d’arguments en faveur de l’existence de preuves de l’efficacité de l’ostéopathie. Nous vous présentons donc dans cet article les résultats et conclusions principales de ces études.

Nos opposants reprochent souvent à l’ostéopathie de ne reposer sur aucune preuve scientifique. Le ROF se défend en expliquant qu’il existe bien « des études valides et fiables, aux résultats significatifs et qui prouvent donc l’efficacité de nos techniques« . Toutefois, ces études sont rares, ce qui donne du grain à moudre à nos détracteurs.

De ce fait, nous accueillons les résultats de cette nouvelle étude avec grand plaisir. Cette enquête est pionnière car elle se concentre sur les effets économiques de l’ostéopathie.

Il est important de noter que l’Inserm, Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, a participé à cette étude via certains de ses travaux.

L’ostéopathie permet des gains importants au patient, aux entreprises et à la sécurité sociale

Notre étude explique que 6% des personnes souffrant de lombalgies et de cervicalgies entrainant un arrêt de travail choisissent le traitement ostéopathique complémentaire.

Les économies générées par le traitement de ces personnes engendrent un gain individuel de 342 euros au bénéfice :

  • des entreprises via une diminution de l’absentéisme;
  • de la sécurité sociale via une baisse de la durée des arrêts de travail et de consommation de médicaments (dans le cas d’un traitement combinant ostéopathie et médecine générale);
  • du patient via l’amélioration de sa qualité de vie.

Si le patient doit s’acquitter d’un reste à charge de 62 euros en moyenne pour consulter un ostéopathe (toutefois régulièrement remboursé tout ou partie par les mutuelles), celui-ci juge que l’amélioration de sa qualité de vie mérite cet effort supplémentaire.

Par ailleurs, ce chiffre de 342 euros ne prend en compte que l’intervention de l’ostéopathe à posteriori. Les traitements préventifs lors desquels les patients décident de consulter leur ostéopathe en première intention ne sont pas comptabilisés.

Schémas de la répartition des bénéfices engendrés par le traitement ostéopathique de patients souffrant de lombalgies et cervicalgies

Ainsi, cette étude permet au ROF d’affirmer aujourd’hui que :

  • L’impact économique de l’ostéopathie est favorable pour la société (patient, assurance maladie, entreprise);
  • Une prise en charge ostéopathique permet de diminuer la consommation de médicaments.

Pour finir, le ROF annonce que « l’étude fait état de nombreux autres chiffres macro-économiques« . Il a aussi pris la décision d’en « garder la primeur pour ses interlocuteurs institutionnels« .

De notre côté, nous pouvons affirmer que cette étude est un nouveau pas en avant pour la recherche ostéopathique.

L’équipe de l’IOB